Des échauffourées ont opposé, dans la nuit du lundi 29 mai à Montfermeil (Seine-Saint-Denis); les incidents ont éclaté vers 22 h 30 devant la maison du maire, les forces de l’ordre à une centaine de jeunes cagoulés qui ont jeté des pierres sur le domicile du maire, auteur en avril d’un arrêté anti-bandes. Sept policiers ont été légèrement blessés et trois personnes on été interpellées .
Au cours de ces incidents, qualifiés de “violents” et “intenses” par la police et la mairie, une centaine de jeunes cagoulés, armés de bâtons et de battes de base-ball selon la police, ont affronté pendant quatre heures quelque 250 policiers, dont 150 CRS déployés en renfort. Vers 5 heures, plusieurs rues de la cité étaient encore jonchées de cailloux, bris de verre, et quelques amas de débris fumaient encore. “Les incidents sont restés localisés aux quartiers des Bosquets à Montfermeil et du Chêne-Pointu à Clichy”, soulignait-on à la préfecture.
Pourla préfecture, les policiers ont répliqué aux jets de projectiles par des tirs de flash-balls ,signe de l’intensité des affrontements. La mairie de Montfermeil a subi quelques dégâts. L’entrée vitrée a été saccagée et deux coktails Molotov ont été lancés contre des fenêtres, sans déclencher d’incendie.
M. Lemoine, Maire ump, de Montfermeil avait bénéficié un temps d’une protection policière. Le 26 avril, deux de ses filles avaient été prises à partie par une bande de jeunes qui avaient clairement fait allusion à l’arrêté anti-bandes dû à leur père qui interdit aux jeunes de cette commune de sortir à plus de deux dans le rues de la cité.