Partout dans le monde , des citoyens en ont assez des menaces judiciaires et de la propagande de l’industrie culturellle, ainsi en suède et aux états unis sont nés des partis “pirates” pour un évolution du droit d’auteurs et de la politique desbrevets qui limite chaque jour les libertés individuelles.
En 2006 naissait en Suède le Piratepartiet (Parti Pirate)[1]dont les objectifs principaux sont d’imposer une réforme des lois sur les droits d’auteur, de faire évoluer le système de brevets et d’assurer le droit à la vie privée des citoyens suédois. Le parti n’a pas de programme autre que ce sujet et il n’est donc pas possible de lui attribuer une position de droite ou de gauche. Au départ, le chef du parti, Richard Falkvinge, espérait recueillir 2,000 signatures de supporters en deux mois. Après 36 heures seulement, 4,700 personnes s’étaient déjà manifestées.
Considérant que la Suède compte entre 800,000 et 1,1 million de personnes partageant des fichiers sur Internet, le parti vise à récolter 225,000 votes lors des prochaines élections et obtenir ainsi la balance du pouvoir. Si les appuis au parti augmentaient tranquillement au rythme de dix nouveaux membres par jour, les choses se sont accélérées lorsque la police suédoise a perquisitionné les serveurs du très populaire pisteur BitTorrent, The Pirate Bay, propulsant le nombre de nouveaux membres quotidiens à 500.L’affaire pirate bay.org ayant choqué l’opinon publique suédoise.
Cette semaine, on annonçait aux États-Unis la naissance d’un émule du Piratepartiet, The Pirate Party of the United States. Selon ses dirigeants, “depuis trop longtemps, le cartel des mass médias comme la Motion Picture Association of America et la Recording Industry Association of America, on tenu en laisse les progrès technologiques et les libertés individuelles”. Le parti entend aussi s’attaquer à l’industrie pharmaceutique qui “grâce au pouvoir de ses brevets, empêche les plus pauvres de bénéficier de traitements médicaux afin d’augmenter leurs marges de profit”.
Il ne fait aucun doute qu’il devient de plus en plus nécessaire de voir à ce que les moyens de production et de diffusion de l’information ne soient que du ressort de quelques multinationales du divertissement et des technologies . La création de partis politique pirates peut être un pas dans la bonne direction, du moins en ce qui a trait à la sensibilisation des masses aux problèmes inhérents au contrôle des moyens d’informations et de la culture..
Et si ce mouvement faisait tache d’huile, à travers l’europe et en france… ?