Attendu comme le Messie par des millions de headbanger du pôle sud à l’Arctique, ce nouveau single “The Day That Never Comes” de Metallica, le premier de l’album Death Magnetic, va faire un malheur dans le landerneau métallique et risque de susciter pas mal de controverse entre les fans de la première heures, ceux du Black Album et ceux qui ne connaissent Metallica que par les hits dispensés quelquefois par les Robinets à clip comme MTV ou VH1…
Le groupe de Frisco produit par Rick Rubin nous fait une sorte de diaporama musical, un meddley amélioré de son répertoire débutant par des d’arpèges très limpide un peu comme sur Master of Puppets, pour ensuite faire une sorte de break axé sur des rythmiques syncopés, avec la batterie de Lars Ulrich bien mise en évidence et des solos de Kirk très NWOBHM[1] .Certains y verrons l’influence de “One,” ou “Fade to Black”, “Welcome Home (Sanitarium)”, “The Unforgiven” et “The Unforgiven II“. Metallica fait une sorte de traversée de son répertoire avec un titre qui nous fait aussi penser par son intitulé au fabuleux “The Thing that Should Not Be”…
La basse de Robert Trujillo, le latinos remplaçant officiel de Cliff Burton(j’exagère) vrombit discrètement dans son coin, tandis que Kirk Hammet se bat en duel avec James Hatefield à qui sortira les plus belles note de sa guitare, tout ça tisse une toile métallique complexe pour conclure ce morceau de bravoure par un final Dantesque ..
En bref, Si je comprends un peu les lyrics “The Day That Never Comes”, dans cette chanson Metallica s’ inspire d’un sujet universel qui est celui de la conscience que nous avons de notre propre finitude, rien n’est éternel, immuable, indéfini, même pour un dieu du rock arrivé au sommet et qui se croit arrivé au sommet… La faucheuse coupe le fil de la vie quand personne ne l’attend… (ok… chacun est libre d’interpréter les paroles à sa façon selon son vécu) .
C’est acide ce truc, a peine trois écoute que le refrain fait déja du boomerang dans ma tête, Metallica millésime 2008 sera un bon cru.