L’incroyable histoire de Susan Boyle continu, le crapeau à la voix d’or, devenu grâce au buzz internet et aux réseaux sociaux, une superstar adulée au quatre coins du monde. Cette chanteuse sorte de jean Baptiste Grenouille du chant est parvenue ce week-end aux phases finales de “Britain’s got talent” !!!
Le 11 avril, Susan Boyle, une pauvre chômeuse de 48 ans, originaire d’un bourg écossais de 300 habitants où elle vivait dans la précarité seule avec son chat, montait sur la scène d’une émission de télé réalité Britannique “Britain’s got talent”.
Le jury “Britain’s got talent”s’agace a voir ce gros laideron sur le plateau, il pense à une mauvaise blague, le public se moque en voyant ce qu’il considère comme un pathétique créature… mais le jury décide , sans doute par pitié, de laisser une chance à ce qu’il considère comme “un monstre” au sens People/ show bizz du terme et c’est le miracle….
Cinq minutes plus tard, après un “I Dreamed A Dream”, une chanson de la comédie musicale “Les Miserables“, le jury, le public anglais est sur les genoux, le lendemain le monde apprend l’exploit de cette chanteuse de karaoké et de salles de Loto… Depuis, c’est la Boylemania. Depuis ce 11 Avril 2009, Susan Boyle a fait le tour du monde et fait parti du monde merveilleux des people …
Susan Boyle, la chanteuse du peuple
C’est le public et internet qui ont crée cet engouement, qui déjà inquiète les producteurs et les pontes de cette industrie du disque toujours à la recherche de bombe anatomique pour chanter des baladesRnB de la guimauve à deux balles, dorénavant, les chefs de produit d’Universal ou Sony devront aussi se taper les cageots… Si Susan Boyle vend de la musique sur Itunes, s’en est fini des grosses pouffiasses pop/ Rnb et des ex-actrices porno reconvertis dans la chansonnette …
Et oui…. c’est tout un pan de l’industrie musicale fondé sur la luxure et l’inconscient libidineux d’un public de consommateur de produits culturel peu regardant sur la qualité musicale qui risque de s’envoler, et donc moins de pognon pour l’industrie du divertissement de masse.. Et tout ça encore la faute de ce maudit internet!