Les dangers du copier/ coller sur internet

Selon une enquête récente, de plus en plus d’étudiants ( toujours les mêmes!) récupèrent outrageusement des paragraphes ou des textes entiers sur la toile pour rédiger leurs devoirs ou autres recherches! Une pratique qui fait hurler nombre d’auteurs au plagiat !

Le copier-coller de pages Web se banalise dans les devoirs : selon unre enquête publiée en fevrier 2006 par les éditeurs de logiciels d’analyse Sphinx Développement et Six Degrés. Elle a été menée à la fin 2005 auprès de 1 200 étudiants et enseignants du supérieur et des grandes écoles. Interrogés sur leurs sources de documentation, 97,6 % des étudiants citent spontanément Internet tandis que 57,2 % seulement disent se rendre en bibliothèque!


Dans la majorité des cas, les étudiants se contentent de copier-coller : 77 % déclarent agir ainsi régulièrement ! Près de trois devoirs sur quatre contiennent au moins un paragraphe volé à son auteur sur Internet. La situation en devient alarmante pour les auteurs!



Pour les étudiants, la recherche sur Internet permet d’aller plus vite. Et le copier-coller s’impose par facilité. Ces “dérapages” ne s’expliquent pas uniquement par la généralisation de l’utilisation de l’ordinateur dans les études , qui favorise l’accès à Internet et permet de rendre des devoirs imprimés ou sous forme électronique. Nombreux sont les sites qui incitent au plagiat . Ils sont accessibles gratuitement ou sur abonnement. Au-delà de l’apprentissage de la connaissance, l’enquête s’interroge sur la notion de plagiat.


il existerait quatre catégories de plagieurs. Dans la première se situent les « bricoleurs ». Ils cherchent à aller vite et font preuve de créativité, mais ne distinguent pas toujours les informations fiables et valides. Deuxième catégorie : les tricheurs. Ils estiment avoir le droit de recopier des pages Web, mais oublient la vraie valeur du travail intellectuel. Les manipulateurs appartiennent à la troisième catégorie. Ils justifient leur comportement par différents arguments (gagner du temps, obtenir des résultats, se faciliter la vie, etc.) mais risquent d’usurper leurs diplômes! Enfin, la plus honteuse, la catégorie des fraudeurs regroupe les étudiants qui assument tout en se vantant de leurs mefaits.


Les enseignants n’ont pas toujours les moyens de reconnaître le plagiat crapuleux du bon devoir. Les plus scrupuleux peuvent essayer plusieurs requêtes liées au sujet du devoir sur Google: ils peuvent alors de tomber sur les mêmes documents que ceux utilisés par l’étudiant. Enfin, il existe des outils dont l’objectif est de retrouver le plagiat des articles ou des travaux universitaires. Le plus connu est Compilatio.net, édité par Six Degrés. Une fois abonné (9,50 € HT par mois), l’enseignant peut soumettre un texte à analyser moyennant 0,29 € HT. Et détecter le plagiat. Un marché qui connaît une croissance exponentielle!

En définitive: face à cette nouvelle forme de piratage, l’enseignant et les associations de protection des ayants droit doivent faire preuve de “pédagogie” et de “vigilange”, en effet, tout étudiant devient un plagieur potentiel avec le développement des Nouvelles technologies; tout auteur, journaliste, blogueur, chercheur ou simple quidam qui écrit sur le net peut se voir piller ses phrases, une nouvelle forme de parano s’installe : la peur de se faire voler son oeuvre de l’esprit par n’importe quel étudiant ou jeune internaute qui méconnait les lois internatinales sur le copyright! …

D’après certains échos, le Ministère de la culture après s’être attaqué au piratage de la musique sur le net, chercherait à réglementer l’information sur internet, nul doute que notre courageux Ministre RDDV trouvera un équilibre entre le copier/coller des internautes et le droit des auteurs!