La Cour d’Appel de Washington vient d’autoriser des activités de surveillance par le biais du réseau Internet. La FCC ( Federal Communication Commission ) vient de remporter la bataille juridique au sujet de la surveillance des échanges sur le réseau Internet. Encore une mesure pour lutter contre la criminalité et le terrorisme ou contre le citoyen lambda pour l’ instauration d’un droit à la surveillance?
Vendredi dernier, la Cour d’Appel de Washington, par la voix du juge David Sentelle, a donné raison à la commission FCC, s’appuyant sur la loi CALEA ( Communications Assistance for Low Enforcement Act ), qui date de 1994. Rappelons que, selon la loi en question, les nouvelles technologies qui peuvent aider les autorités dans l’exercice de leurs fonctions doivent pouvoir être utilisées sans restrictions.
La Justice américaine considère donc maintenant que le réseau Internet en fait partie, et que les autorités compétentes peuvent donc s’appuyer dessus afin d’effectuer une activité de contrôle et surveillance, comme par exemple écouter les conversation en VoIP dans le cadre d’une affaire de stupéfiants ou encore de terrorisme.
Certains démocrates voient en cette reconnaissance du droit de fliquer le réseau une menace de la vie privée des citoyens et de la confidentialité des informations des compagnies innovantes.Et oui, il ne faut pas se leurrer ,ce genre de mesures menace directement les honnêtes gans plus que les réseaux mafieux et terroristes qu’elles sont censées combattre. Sous des prétextes relativement grossier, la majorité républicaine avance d’avantage vers le rêve de tout état totalitaire: surveiller, contrôler et maitriser les communications entre les citoyens lambdas , afin de mieux connaître ses faits et gestes.
Les criminels et les terroristes qui ont à se communiquer des informations le font par des moyens sécurisés et hautement cryptés. Seul l’internaute lambda envoi des mails non cryptés et echange des fichiers en clair sur le réseau…